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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/131

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XII

Les Voix et les Ombres.


Si les deux compères menaient joyeuse vie et, insensiblement, élevaient la voix, Mme Cayon et sa fille perdaient peu à peu de leur belle assurance.

Léa contemplait sa mère qui reprisait sans relâche et avec anxiété ; elle se demandait si un jour viendrait où tous les trous seraient bouchés. Alternative qui lui semblait devoir être agréable.

Mais, soudain, le bruit d’un murmure confus parvint jusqu’à elles.

Mme Cayon prêta l’oreille et trembla. Elle croyait bien, en effet, que l’on parlait dans son appartement.