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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/146

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LES GAÎTÉS D’UN PANTALON


che ouverte, faisait entendre un petit gloussement puéril.

Les deux hommes, plus sérieux, ponctuaient de coups de talons vigoureux les bémols du chœur :

— C’est mourir à ceux qu’on aime !

Léa, à bout de forces, glissa doucement sur le parquet ; les autres incontinent l’imitèrent.

Ainsi rassemblés, ils tinrent conseil :

— Hein, c’t’ envoyé ça, assura François, orgueilleux de son initiative.

« Lui apprendra à belle-maman, à faire de la rouspétance. Ni Dieu, ni maître, Cupidon et la galette !

Le charbonnier s’inquiéta :

— Et maintenant, à quoi on va rigoler ?

Léa, essoufflée, se grattait le genou débarrassé du bas de soie.

— J’ai une puce, murmura-t-elle. Çui qui m’ l’attrapera aura ma fleur.

— On va la chercher, crièrent-ils à l’unisson.