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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/154

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LES GAÎTÉS D’UN PANTALON

Par bonheur, leur appétit d’oiselets leur permit de se contenter des reliefs de Joseph.

La soirée fut morose, les deux femmes s’enfonçaient profondément dans leurs soucis. Mme Cayon évaluait les dépenses de cette journée désastreuse et Léa regrettait les minutes heureuses volées à la surveillance maternelle.

Pendant ce temps, Joseph s’impatientait. Après un laps de temps assez considérable passé sous l’édredon, il osa sortir la tête et, la solitude de la pièce l’encourageant, il s’assit commodément.

Réflexion faite, il retira ses bottes, les roula dans sa veste et enfouit le tout sous le traversin.

Comme alors il se vit en chemise, il pensa qu’il était naturel de se glisser dans les draps :

— Vou… grrri ! Pisque c’est l’ lit d’ la petite !

Et il s’allongea voluptueusement sur le dos. Les vapeurs du vin aidant, il ne tarda point à s’endormir.

François s’était hâté davantage encore. À peine Mme Cayon et sa fille se furent-elles éloi-