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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/48

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LES GAÎTÉS D’UN PANTALON

Sans doute visa-t-il mal, car du premier coup il éteignit l’unique bec de gaz.

— Zut ! gronda-t-il. J’ suis toujours trop discret ; j’aurais dû faire sur les marches.

La brusque obscurité avait attiré l’attention de la concierge. Sa présence sur le lieu du sinistre obligea François à gagner le rez-de-chaussée.

Là, il n’hésita plus à se rendre dans la rue pour terminer une tâche si malencontreusement commencée.

Sur le pas de la porte, il se buta à un gaillard qui jura :

— Vou… grrri !

Celui-ci se glissa dans l’escalier et grimpa les marches d’un pas souple.

— J’ dirai que j’ viens pour l’ charbon… si c’est la d’moiselle, ça s’ra tout expliqué… J’ l’amènerai sur l’ palier.

Comme elle l’avait promis, Léa avait laissé entr’ouverte la porte d’entrée.

Joseph, le charbonnier, n’eut donc aucune peine à pénétrer dans l’antichambre.