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Page:Grand’Halte - Les gaités d’un pantalon, 1921.djvu/93

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HEURES SAVOUREUSES


c’est sûr. Mais voilà, j’ l’ai pas, faut attendre la demoiselle.

N’ayant pas d’autre alternative, il se cacha derrière le porte-parapluie.

La salle à manger fut l’ultime refuge de Mme Cayon et de sa fille ; aucun obstacle n’avait entravé leur course.

Épuisées par une angoisse égale, mais de causes différentes, elles se laissèrent tomber sur une chaise et se turent.

La mère maudissait en pensée la légèreté de la jeunesse du siècle.

Léa, troublée, se demandait :

— Où sont-ils passés ?… On a fait le tour de l’appartement et pas plus d’amoureux que sous les draps de maman.

Le problème l’ahurissait : ses deux amants, également sans culottes, ne pouvaient en cette minute se promener sur les trottoirs de la rue Popincourt.

Léa se trompait : François, d’un regard aigu, avait inventorié le mobilier de la pièce.

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