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Page:Grande Encyclopédie XXIV.djvu/17

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librement le volant rabatteur W M ’. I n tablier hori/ontal I amène les tiges coupées à la base de L’élévateur f , nui déverse les liges sur le phn incliné T" terminé par une partie de forme courbe, sur laquelle s’efiectue le liage de la javelle. Deux bras, et 0’, viennent enserrer

igm jusqu’au moment où un levier L, terminé par une aiguille Y, vient à son tour saisir la gerbe, l’entourer d’âne ficelle i|tii se trouve tordue sur elle-même, puis coupée de manière que la gerbe, entraînée par le m uvemenl continu de l’arbre de rotation du levier I. et du bras 0,

rejetée sur le sol, eu même temps qu’une nouvelle quantité do tiges est à son tour amenée sur le tablier, pour y être liée également, et ainsi de suite. Il est naturellement impossible de couper avec la même perfection une récolte versée. I.a moisson à bras d’homme, même en j mettant beaucoup plus de temps, ne donne elle-même, dans ce cas, qu’un travail très imparfait. — La traction totale par mètre de longueur de coupe varie dans les machines lieuses entre 130 et 140 kilogrammètres ; la Ion-

r de coupe est d’environ l m ,50.— Pour le transport sur routes, on démonte la Bêche, que l’on met dans une direction parallèle à lu scie ; la machine est alors montée sur un petit chariot à iWu roues, et l’ensemble n’a plus que -2 ,k, ,5t> de largeur. — Les moissonneuses lieuses sont plus lourdes que les moissonneuses simples, et leur poids varie entre 600 et 750 kilogr. ; il convient doncd’yatteler trois chevaux de front. Elles peuvent couper et lier de 4 à 5,5 hect. par jour. Llles procurent, nous l’avons dit, une notable économie, non seulement sur h moisson à bras d’homme, mais aussi sur la moisson avec la moissonneuse non lieuse. Llles sont d’ailleurs très employées aujourd’hui dans les pays de grande production, comuie l’Amérique du Nord, la Russie, la République Argentine ; elles commencent aussi à se répandre en France et dans l’Europe centrale.

BlBL. : M. Ringhlman.n, les Machines agricoles ; Pans, IHS7, t. I. in-16. — A. Trbsca, (e Matériel agricole moderne ; Paris, 1893, t. I, in-8.

MOISSY-Cramayel. Com. du dép. de Seine-et-Marne, arr. de Melun, cant. de Brie-Comte-Robert ; 945 hab.

MOISSY-Mocunot. Loin, du dép. de la Nièvre, arr. de Clamecv, cant. de Tannay : 11* hab.

MOISSY (Alexandre-Guillaume Mouslieb de), littérateur français, né a Paris en 1712, mort àParisen 1777. Garde du roi, joueur effréné, il connut la misère et exerça pour vivre plusieurs professions mal rétribuées, entre autres celle d’instituteur en Russie. Ses œuvres, qui consistent principalement en comédies et proverbes dramatiques, sont plus importantes par le nombre que par la valeur ; elles ont parfois le mérite de Pétrangeté. Citons : le Provincial à Paris (1750. in-8). comédie en vers ; les Fausses >/stanccs (1750, in- 1-2). comédie ; le Valet maître ■- !, in- 1-2), comédie ; Lettres galantes et morales [1757, in-12) ; la Nottvelie Ecole des femmes (1758, m- 12), son plus grand succès ; les Jeux de la petite Thalie (1700, in-S et Ecole dramatique de T homme vol. in-8), suite du précédent ; la dation philosophe ou Dictionnaire des comparaisons et des similitude. - ( I77ci. in-

MOISVILLE. Com. du dép. de l’Eure, arr. d’Evreux, cant. de Nonancourt : 105 hab.

MOISY. Com. du dép. de Loir-et-Cher, arr. de Blois, cant. d’Ouzouer-le-Marche : 633 hab.

MOITA. Coin, du dép. de la Corse, arr. de Corte ; hab.

MOITHEY (Manrille-Antoine), géographe français, néà Pans le 24 mars 1732, mort a Paris vers 1810. Ingénieur géographe du roi et professeur de mathématiques du pnneede Coudé, il a publie de nombreux ouvrages et certes, qui lui ont valu une certaine réputation, mais qui dénotent’ en gênerai, de la part de leur auteur, plus d’application que d érudition. Les principaux ont pour titres : Recherhes historiques sur les villes d’Orléans, de Heims et

MOISSONNEUSE — MOIVRE

d’Angers (Paris. 1771-76, 3 vol. in-4, avec cartes) ; /’A/M historique de la ville de Paris et de ses faubourt/s

(Paris, 1775) : Dictionnaire hydrographique île la

France (Paris, 17N7, in-S, avec carte ; 2" éd., 1803) ; Histoire nationale (Paris, 1701,5 vol. in-12). L. S.

IVIOITIERS-i)’Ai.i.oMK(l.es).( :oin.du dep. de la Manche, air. de Valogncs, cant. de lîarneville ; 924 hab.

MOITIERS-kn-I !uii>tùis (Les). Com. du dép. de la Manche, arr. de Valognes, cant. de Suint-Sauveur-leicomte ; ’.23 hab.

MOITRON. Com. du dép. de la Cote-d’Or, arr. de Chàtillon-sur-Scine, cant. d’Aignay-le-Duc ; 129 hab.

MOITRON. Com. du dép. de la Sarthe, arr. de Mamers, cant. de Fresnay-sur-Sarthe ; 548 hab.

MOITTE (Pierre-Etienne), graveur français, né à Paris le L" janv. 1722, mort à Paris le ; sept. 1780. Elève de Beauvarlet, puis de Beaumont, il exécuta d’abord plusieurs planches, d’après des maîtres italiens et autres, pour la Galerie de Dresde et pour la Galerie du comte de Bruhl. Son burin soigné et fin s’exerça ensuite dans des sujets variés. Il grava des pièces mythologiques, telles que le Jugeaient de Paris, d’après Ru bens ; Vénus sur les eaux, d’après Boucher, etc. ; des sujets de genre d’après G. Dow, F. van Mieris, D. Teniers, et il fut sous ce rapport l’un des meilleurs interprètes des tableaux de Greuze. On a encore de lui plusieurs paysages d’après Ruisdael, Rubens, etc., et une série de bons portraits ; celui du peintre Jean Restout, d’après un pastel de M. de La Tour, fut son morceau de réception à l’Académie rovale (1771). Il reçut ensuite le titre de graveur du roi. Ses six enfants cultivèrent les arts. Quatre d’entre eux travaillèrent à la gravure dans l’atelier paternel : François-Auguste (mort vers 1790) s’attacha surtout à reproduire les œuvres de Greuze. On y remarque un recueil de Divers Habillements suivant le costume d’Italie^] pi.), Alexandre eut peu de notoriété. Leurs sœurs Elisabeth-Mêlanie et Rose-Angélique, cette dernière surtout, laissèrent quelques bonnes estampes. — Jean-Jlaptiste-Philibert (mort en 1808) fut professeur d’architecture à l’école de Dijon. — Le seul illustre parmi eux fut le sculpteur Jean-Guillaume, dont l’article suit. G. P-i.

MOITTE (Jean-Guillaume), sculpteur français, néà Paris en 1747, mort à Paris le 2 mai 1810. Elève de Pigalle, il obtint le grand prix de Rome en 1708 avec sa figure de David portant en triomphe la tête de Goliath. Le climat de Rome ne convenant pas à sa santé, il revint à Paris en 1773. Il fit alors un grand nombre de dessins d’ornement qui servirent souvent de modèles à Auguste, l’orfèvre de la cour. En 1783 il entra à l’Académie. Il faut citer parmi ses œuvres : Ariane ; la Statue de Cassini ; les Vertus civiques et les Vertus guerrières, grand bas-relief pour le fronton du Panthéon (détruit peu de temps après son exécution) ; la France entourée des Vertus, appelant ses enfants à sa défense, grand basrelief pour le Luxembourg, en 1798 ; une petite statue équestre en bronze de Bonaparte. Toutes ses œuvres n’ont d’ailleurs qu’une valeur secondaire.

HioL. : J. Le Breton, la Vie et les ouornges de J.-G. Moitié, dans la Revue universelle des arts, 1858, t. VIII.

MOIVRE (La). Rivière de France (V. Marne [Dép.], t. XXIII, p 219). ’ J

MOIVRE. Com. du dép. de la Marne, arr. deChàlonssur-Marne, cant. de Marson ; 146 hab.

MOIVRE (Abraham), mathématicien, né à Vitry-le-François en 1667, mort à Londres le 29 nov. 1754. Né de parents protestants, il montra de bonne heure un goût marqué pour les mathématiques, mais n’obtint qu’avec peine de son père la permission de s’y consacrer sous la direction d]0zanam. Après la révocation de l’édit de Nantes, il se réfugia en Angleterre, où il vécut comme professeur de mathématiques, se fit remarquer de Newton et de Halley et fut admis en 1697 à la Royal Socictv ; en outre de nombreux mémoires insérés dans les Philosoph. Traits.,