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Page:Grandville - Cent Proverbes, 1845.djvu/434

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LÀ OÙ SONT LES POUSSINS
LA POULE A LES YEUX


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I l y avait, non pas autrefois, mais l’année dernière, à Grenade, deux orphelines très-belles et très-riches ; l’une s’appelait Soledad, l’autre Miranda. Elles étaient sous la garde d’une tante qui les aimait comme ses propres enfants ; de leur côté, les jeunes filles voyaient en elle une mère véritable. La famille demeurait dans une maison de noble apparence, vis-à-vis l’hôtel de El Rey Boabdil, situé rue du Saint-Sacrement.

Le hasard avait conduit à Grenade deux Français, jeunes