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Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/124

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qu’un continent, un cap, une île, une presqu’île, un archipel. Et, au moyen d’un appareil semblable à une lanterne magique, elle faisait passer sous leurs yeux, la représentation de ce qu’elle leur expliquait.

Pour que sa leçon fût moins aride, elle l’entrecoupait de récits se rapportant à ses explications, et pendant qu’elle racontait, l’appareil faisait défiler sur le mur, les scènes animées de l’anecdote racontée.

Les partisans de l’histoire avaient eux-mêmes fini par déserter leur coin, venant écouter les récits de Liberta.

D’autres, au contraire, que cela ennuyait ou qui éprouvaient le besoin de se dégourdir les jambes, s'étaient levés sans bruit ; filant du côté des jardins.

Aussi Liberta, qui savait qu’il ne faut pas abuser de l’attention des enfants, même lorsqu’ils sont intéressés, le jeune âge éprouvant le besoin de se remuer, de s'agiter, courir, faire du bruit, leva la séance. Et les enfants, libres, coururent au jardin où Labor, avec quelques--