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Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/340

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donné leur concert, en y mêlant des airs d’Autonomie, la bonne femme qui avait été secourable à Nono, et qui reconnut un des airs de l’accordéon merveilleux s’informa auprès de Hans si, lui aussi, ne venait pas d’Autonomie ?

Hans, qui ignorait dans quel but lui était faite cette question, l’interrogea sur ce qui pouvait lui avoir fait penser cela ?

La femme leur expliqua qu’il y avait quelque temps déjà, un enfant de leur âge était passé, jouant des airs comme eux venaient d’en jouer, airs que l’on n’entendait nulle part ailleurs.

Et au signalement qu’elle leur donna du jeune garçon, Mab et Hans reconnurent leur ami. Leur cœur battit d’allégresse, ils avaient donc enfin un fil conducteur. Et la femme ayant ajouté qu’elle avait encouragé le jeune voyageur à se rendre à Monnaïa, ils se remirent en route immédiatement.

Dans les villages, sur la route, la musique de leur ami avait laissé quelques souvenirs ; ils purent ainsi suivre ses traces sans trop de difficultés.