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Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/43

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naient ensuite leur vol vers la ruche, semblant par là l’inviter à les suivre.

Mais Nono n’avait garde de comprendre, et se rappelait les histoires de ceux qui, par trop téméraires, avaient payé d’horribles souffrances l’imprudence de s’approcher trop près de l’habitation de ces insectes susceptibles. De plus, parmi ce flot mouvant d’insectes, tous pareils, de même couleur, il ne reconnaissait plus celle qu’il avait sauvée de l’eau. Il lui sembla être, cette fois-ci, tout à fait perdu et abandonné, et il se laissa aller, tout découragé, sur un tronc d’arbre couché à terre, se demandant anxieusement ce qu’il allait devenir.