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Page:Grave - Les Aventures de Nono.djvu/67

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grand d'abord comme un jouet, au milieu d'un jardin immense que l'on devinait à ses pelouses, à ses corbeilles aux couleurs variées. Dans ce jardin se promenaient une foule de personnes qui semblaient se divertir.

C'est vers ce jardin que se dirigèrent les cigognes, venant déposer les voyageurs au pied du perron de la construction entrevue qui était un palais magnifique.

À l'arrivée du char, ceux que Nono avait aperçus dans le jardin et qui étaient des petites filles et des petits garçons dont le plus vieux ne dépassait pas une douzaine d'années, étaient accourus, et lorsque la compagne de Nono en descendit, tous se précipitèrent vers elle avec des acclamations de joie :

— C'est Solidaria, notre amie Solidaria, s'écriaient-ils. Nous vous cherchions sans pouvoir deviner où vous étiez passée ? Vous nous aviez quittés sans nous avertir.

— Là là, fit la dame, qui avait du mal à satisfaire toute cette cohue se cramponnant à elle dans l'espoir d'attraper une caresse, un