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Page:Grille - Venale moeurs modernes.djvu/247

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Il se tourna avec un geste de surprise :

— Comment, c’est vous ! cria-t-il gaiement, jetant sa cigarette pour tendre la main à Suzanne.

Elle balbutia quelques mots inintelligibles, tandis que le garçon refermait la porte ; et, s’asseyant, la respiration coupée, dans l’émotion de ce qu’elle avait à dire, elle lâcha :

— Germaine est partie !

Et, comme il la regardait sans comprendre, elle tira la carte de visite de sa poche et la lui tendit. Elle parla, hachant ses paroles, ses yeux agrandis ne quittant pas le jeune homme, comme cherchant une assistance en lui, dans son désarroi profond.

— Tenez, elle était sa maîtresse… elle est allée le retrouver hier soir… ils sont partis. Elle n’est pas rentrée !… Pauline le sait déjà… toute la maison le saura bientôt… son mari, Yvonne, tout le monde !… Tout à l’heure, ce sera fini, nous serons tous déshonorés !

Robert fixait la carte de deuil, où le nom