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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/265

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Sup (Matheus). — Strasbourg, xviie siècle. Dont il y a une pochette en ivoire gravée au musée du Conservatoire, à Paris[1].

Tentzel (Johann). — Mittenwal, 1720 :

Terne (C). — Leipzig, 1852. Étiquette relevée dans un violon très ordinaire :

C. Terne
Leipzig 1852.

Thir (Johann-George). — Vienne, 1791. Jolie lutherie, modèle élégant :

Tieffenbrucker. — Venise, xvie siècle [2].

Tielke (Joachim). — Hambourg, 1539-1686 environ. On connaîl des luths, des téorbes, des guitares et basses de viole, richement décorés d’ivoire, de nacre, d’écaille et d’argent, qui portent ce nom, et dont les dates embrassent une période de cent cinquante ans environ. Si la signature ne changea pas, trois ou quatre générations de luthiers durent se succéder pendant un aussi long espace de temps.

Un luth et une « viola bordone », de Tielke, sont au Kinsengton Museum, à Londres. La guitare, qui appartient à M. Georges Hart, est très belle. On voit aussi un téorbe de cet auteur, au musée du Conservatoire de musique, à Paris[3].

Tumbart (F.). — Salzbourg, 1867. Cordes pincées.

Voel (E.). — Mayence, vers 1840. Bonne facture d’après le modèle de Slradivari.

  1. N° 104, Catal., 1883.
  2. Voyez Les luthiers italiens
  3. N° 219, Catal., 1884