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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/303

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Bastien (E.). — Nancy. Contemporain, dont nous avons vu une étiquette de réparation.

Baton. — Versailles, début du xviiie siècle. Il passe pour avoir fait des vielles, avec d’anciennes guitares, et avec des corps de luths et de téorbes.

Bazin (Gustave). — Mirecourt. Luthier contemporain, qui travailla plusieurs années chez M. Collin-Mézin, à Paris. Il est le fils de Bazin le fabricant d’archets.

Bechonnet (Joseph). — Effiat (Puy-de-Dôme), 3 février 1820 † 10 mars 1900. Il a fait de très belles vielles et de non moins belles musettes.

Belleville. — Paris, 1828. Auteur d’un violon de coupe nouvelle, mais peu gracieuse, qui est au musée du Conservatoire, à Paris[1].

Bergé. — Toulouse ; 1760-1780 environ. Connu par deux vielles organisées qui sont au musée du Conservatoire, à Paris[2]. L’une d’elles est marquée :

Berge à Toulouse, 1771.

Bernardel (Auguste-Sébastien-Philippe). — Mirecourt, 1802 † Bougival, 6 août 1870. L’un des meilleurs luthiers parisiens du xixe siècle. Entré chez Nicolas Lupot en 1820, il resta pendant quelque temps avec Charles-François Gand, lorsque celui succéda à son beau-père. C’est en 1826 que Bernardel alla s’établir rue Coquillière, 44. Ses premiers instruments contiennent une étiquette manuscrite ainsi conçue :

Bernardel, luthier,
ex-ouvrier du sr Lupot,
rue Coquillière, n° 44, à Paris,
l’an 1826.

  1. N° 36, Catal., 1884.
  2. Nos 214 el 1048. Catal., 1884 et 1894.