Aller au contenu

Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/324

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

C’est Charles Claudot qui marqua ses instruments au feu, sur le fond, au-dessous du bouton du manche :

Marquis de l’air l’oiseau

De sonorité commune, mais assez forte, ils eurent une certaine vogue dans les orchestres de bals. Quelques-uns de ses instruments, en assez petit nombre, sont marqués, toujours au feu, à l’intérieur :

Charles Claudot.

Il eut deux fils, Félix et Charles. Ce dernier seul fut luthier et mourut à Rennes, où il travaillait chez Bonnel.

Claudot (Augustin). — Mirecourt, xixe siècle. Frère du précédent. Même genre de lutherie. Il marquait aussi ses instruments au feu.

Claudot (Nicolas). — Mirecourt, xixe siècle. Deuxième frère de Charles.

Claudot (Paul). — Mirecourt, 1800 † 1886 environ. Fils d’Augustin Claudot. Ses contrebasses ont de la réputation. Voici sa marque, toujours au fer chaud :

Claudot (F.). — Dijon. Luthier contemporain. Né à Mirecourt en 1865. Fils de Félix Claudot, lequel ne fut pas luthier. Petit-fils de Charles Claudot, celui qui marquait ses violons : Marquis de l’air l’oiseau.

Il fit son apprentissage dans sa ville natale, et vint travailler à Paris, chez Gand et Bernardel, de janvier 1884 à janvier 1886. C’est en novembre 1889, son service mili-