Klein (A.). — Rouen. En 1884, M. Klein, chef de l’importante maison A. Klein et Cie, installé à Rouen rue Ganterie, 65, créa un atelier pour la facture des instruments à archets et engagea Antoine Brubac [1] pour le diriger. Pendant dix ans on y construisit des violons, altos et violoncelles, contenant une étiquette ainsi conçue :
A. Klein
Luthier à Rouen
18.. AK.
Koliker (Jean-Gabriel). — Paris, 1783-1820. Il excella, paraît-il, comme réparateur, mais on prétend qu’il ne construisit aucun instrument. Installé rue des Fossés-Saint-Germain-des-Prés de 1783 à 1799, il vint habiter le 24 de la rue Croix-des-Petits-Champs en 1800, et y resta jusqu’en 1820, époque à laquelle il céda son fonds à Charles-François Gand.
Krupp (Pierre). — Paris, rue Saint-Honoré, 1777-1791. Une harpe de ce luthier figure sur l’inventaire de Bruni.
Lacote. — Paris. 1820-1855 environ. Très célèbre pour ses guitares, dont deux sont conservées au musée du Conservatoire de musique, à Paris[2]. L’une d’elles, montée de sept cordes, est téorbée, c’est-à-dire que sa corde la plus grave est placée en dehors de la touche, comme dans le téorbe :
En 1826, Lacote fit breveter une guitare à dix cordes.