Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/357

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Le Riche. — Lille, rue de la Clef. Dont on connaît un cistre de 1771.

Lété (Joseph). — Nantes, 1834. Il avait travaillé chez Charles-François Gand, à Paris. Belle lutherie, avec des bords un peu forts.

Levallois. — Paris, rue de la Calandre, en 1769.

Levinville. — Besançon, sans date.

Racommodé par
Levinville à Besançon.

Lorange. — Lyon. Luthier contemporain. Né à Mirecourt en 1872. Ex-ouvrier de M. Paul Blanchard. Il s’est installé en novembre 1899. Main-d’œuvre soignée.

Louvet (Pierre). — Paris, où il fut juré comptable en 1742, ce qui indique un exercice déjà ancien. Il avait pour enseigne : À la vielle royale, et habita rue Montmartre pendant très longtemps :

En 1775, il alla rue Pastourelle, et, l’année suivante, rue Saint-Denis, où il était encore en 1783.

Luthier habile, il a fait des vielles, qui sont les plus beaux modèles du génie. En 1782, Pierre Louvet était le doyen de la corporation des luthiers de la ville de Paris. Il est représenté au musée du Conservatoire, à Paris, par une vielle de 1747[1]. Bruni inventoria une guitare de ce

  1. N° 209. Catal., 1884.