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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/361

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lons distribués aux premiers prix du Conservatoire.

En 1815, il devint le luthier de la Chapelle royale, et, un an après, de l’École royale de musique. Voici l’étiquette qu’il adopta et qu’il ne changea plus :

Chargé, en 1823, de remplacer les instruments de la Chapelle royale, il ne put achever son œuvre ; ce fut Ch. F. Gand, son gendre et successeur, qui la termina.

Nicolas Lupot exerça une heureuse influence sur la lutherie, tant en France qu’à l’étranger, C’est lui qui fournit à l’abbé Sibire les éléments de son ouvrage : La Chélonomie ou le parfait luthier, paru en 1806.

Luthaud. — Saint-Laurent-les-Mâcon (Ain), 1845-1875. Vielles dans le style de Louvet.

Lutz (Louis). — Paris, 1878-1895. Originaire de Lausanne. Élève de Théophile Lutz, son frère [1]. Spécialité de guitares et de mandolines. Il est mort à Paris en 1895 :

Lutz Georges). — Paris. Luthier contemporain. Neveu, élève et successeur du précédent.

  1. Voir Les luthiers suisses