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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/363

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porains. Nés à Tons (Vosges) en 1863 et 1864. Fils de leurs propres œuvres, ils se sont formés seuls et ne reçurent des leçons d’aucun luthier. Leurs instruments ne sont pas sans mérite et portent chacun un nom différent :

Mast (Jean-Laurent). — Paris, seconde moitié du xviiie siècle. Lutherie un peu lourde. Vernis rouge brun très épais. Nous connaissons un violoncelle de cet auteur, qui est marqué au feu :

J.-L. Mast, Paris.

C’est sans doute le même qui était à Toulouse en 1808 :

Racommodé par Mast rue
des Balances à Toulouse 1808.

Mast (Joseph-Laurent). — Toulouse, 1825-1836. Fils du précédent. Élève de Nicolas aîné : À la Ville de Crémone, à Mirecourt. Bonne lutherie dans le genre de son maître. Un violon recouvert d’un vernis jaune, qu’il dut faire avant de se fixer à Toulouse, est au musée du Conservatoire de musique, à Paris[1]. Il contient deux étiquettes : Josephus Laurentius Mast fecil Appollini Deo Harmoniæ, 1816 ; et, réparé chez Schubert. Épinal. 1831. On connaît d’autres violons, qui sont marqués au feu :

Mast fils, Toulouse, 1825.

Maucotel (Charles-Adolphe). — Paris, 1844-1858. Né à Mirecourt en 1820, il y fit son apprentissage et vint à Paris en 1839, où il entra chez J.-B. Vuillaume. Après y être

  1. N° 1013. Catal., 1894.