Aller au contenu

Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/381

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’âme était posée. Tous ces essais n’eurent pas de suite :

Raut (Jean). — Rennes, seconde moitié du xviiie siècle. Lutherie ordinaire.

Régnault (Jacques). — Auteur d’une pochette à filets d’argent, de 1682, appartenant à M. Blondin, à Choisy-le-Roy.

Reisse. — Strasbourg, 1802.

Rémy (Mathurin-François). — Paris, 1760-1800 environ. D’abord, rue Sainte-Marguerite-Saint-Antoine, puis rue Tiquetonne. Lutherie genre Guersan, mais un peu moins élégante : « fait des quintes qu’il voûte comme si elles étaient prises dans l’épaisseur du bois et qu’il vernit à l’huile[1] ». L’étiquette suivante d’une viole d’amour, vernis jaune clair, sans date, nous apprend qu’il faisait aussi des harpes :

Rémy (Jean-Mathurin). — Paris, 1770 † 1854. Né rue Tiquetonne. Fils et successeur du précédent. Il transporta ses ateliers et magasins rue de Grenelle-Saint-Honoré, 30.

Rémy (Jules). — Paris, 1813 1 1896. Fils et successeur du précédent. Son magasin était passage Brady en 1854. Vers 1872 il alla se fixer rue du Faubourg-Saint-Denis, 60. qu’il ne quitta plus. Jules Rémy a fait un très grand nombre de pochettes qui portent son nom marqué au feu. De 1850 à 1870, il transforma, beaucoup de vielles anciennes en instruments pincés « de fantaisie », comme

  1. Cité par Constant Pierre.