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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/386

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Salle. — Paris, 1825-1850 environ. On le cite comme un réparateur habile.

Salomon. — Reims, 1755 :

Vidal dit avoir vu une étiquette de ce luthier, portant la date de 1747.

Salomon (Jean-Baptiste Deshayes). — Paris, 1740-1771 environ. Il habita d’abord place de l’École :

Juré comptable en 1760, il était rue de l’Arbre-Sec en 1769, toujours avec l’enseigne : À Sainte-Cécile.

Lutherie, style Guersan, mais un peu lourde. Le musée du Conservatoire, à Paris, possède une viole d’amour de cet auteur[1]. Après sa mort, survenue vers 1771, sa veuve tint boutique au carrefour de l’École, 1775-1783, puis quai de la Mégisserie, 1788-1789.

C’est sans doute de ce luthier dont parle Mme de Genlis dans sa Nouvelle méthode de harpe, 1805, et qui passe pour avoir été le premier à faire dorer les harpes.

  1. N° 156. Catal., 1884.