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Page:Grillet - Les ancêtres du violon et du violoncelle, 1901,T2.djvu/390

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En 1884, il transféra ses ateliers et magasins, à Paris, rue du Faubourg-Poissonnière, 24. Actuellement, il est au 20 de la même rue. On le considère, avec juste raison, comme l’un de nos meilleurs luthiers parisiens :

Le 1er juillet 1900, M. H.-C. Silvestre s’est associé avec M. Ernest Maucotel. Celui-ci, né à Mirecourt, le 20 juillet 1867, est le petit-neveu du luthier parisien Charles-Adolphe Maucotel, et le neveu, par sa mère, d’Ernest-André Salzard, décédé à Moscou, en 1897.

Élève de Paul Bailly, à Mirecourt, M. Ernest Maucotel alla en 1883, se perfectionner chez son oncle Salzard, à Moscou. Il revint en France en 1891, et entra en qualité de premier ouvrier chez M. H.-C. Silvestre, à Paris, qu’il n’a pas quitté depuis. C’est un bon luthier.

Voici leur nouvelle étiquette :

Simon. — Lyon. 1568-1573, « joueur et faiseur de luths ».

Simon (Claude). — Paris, rue de Grenelle-Saint-Honoré, 1783-1799.

Un autre luthier du même nom, dont la date d’installation n’est pas connue, décéda sans doute vers 1783 ou 1784, car : « Les violons de la veuve Simon, carrefour de l’École, étaient renommés en 1785[1]. »

Simonin (Charles). — Genève, 1841-1849 ; Toulouse, 1849-1880 environ. Originaire de Mirecourt. Il fut l’élève de J.-B. Vuillaume, à Paris, et devint l’un de ses meilleurs

  1. Cité par Constant Pierre.