Dumanoir Ier, qui faisait alors partie des vingt-quatre, démissionna en faveur de Pierre Corneille ; mais Louis XIV, craignant que son départ ne portât préjudice à ce corps de musique, créa pour Dumanoir une charge de vingt-cinquième violon de la Chambre, et, de plus, lui confia la direction de la Bande, que l’on continua à appeler les vingt-quatre violons, quoique leur nombre eût été porté à vingt-cinq[1].
Ce doit être par erreur que l’État de la France de l’année 1702 mentionne « Jâque de la Quièze l’aîné » comme dessus de violon de la petite Bande depuis 1651, puisque celle-ci ne fut constituée que plus tard ;
chevalet d’alto
d’a. stradivarimais il est très probable qu’il en fil partie dès le début, c’est-à-dire en 1655. Nommé au même emploi à la Chapelle, en 1660, il était pensionnaire de la Musique de la Chambre en 1702 et touchait à ce titre 1 200 livres « païéz sur les Menus ». Il figurait encore à cette époque dans les violons du Cabinet, et, six ans plus tard, en 1708, parmi ceux de la Chapelle[2].
Il y a aussi une erreur similaire dans le même ouvrage au sujet de Nicolas Roullé, porté comme joueur de « taille » dans les violons du Cabinet depuis 1652[3]. Il ne put, ainsi que Jacques de la Quièze, y entrer qu’à la création. Le 2 septembre 1682, Nicolas Roullé fut admis dans les vingt-quatre violons, à la place « d’Estienne Bonnard[4] ». On ne sait à quelle époque celui-ci avait été nommé. Dessus de violon de la petite Bande, en 1659, Pierre