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Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/205

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de six cents mètres sur cinq cents fut effectivement couvert de pierres sculptées. Les carrières se trouvent cependant à plus de vingt kilomètres de là. Actuellement, le désert s’étend au Nord jusqu’au Siam, et l’on met deux journées de marche active pour franchir celui qui sépare des régions habitées du Cambodge.

Du temple, tout est écroulé. Des tours dont à peiné le tiers reste debout, ne sont que des monceaux de matériaux de huit, neuf mètres de hauteur. Des édifices ont été complètement sapés. Aucun temple du Cambodge ne fut à ce point dévasté, et là, la végétation presque absente, en dehors des ronces, n’a pu être cause du moindre effondrement.

On retrouve un grand nombre d’aménagements postérieurs à son édification. Des communications inter-galeries ont été changées. Ici, des portes nouvelles furent ouvertes. Là, au contraire, on en voit d’hermétiquement murées, En lisant le plan, on s’aperçoit que pour passer dans des parties mitoyennes, il fallait faire des détours compliqués. Ailleurs, des portes viennent buter les unes contre les autres et leurs frontons sc