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Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/230

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ÉPILOGUE


Je dois suspendre pour quelque temps la mission qui m’a été confiée au Cambodge, par le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, et redescendre à Phnom-Penh pour la mise au point de mes notes.

La capitale actuelle de ce pays offre si peu d’intérêt dans l’ordre des idées où j’ai tenté d’entretenir le lecteur, que je ne saurais écrire une ligne de plus hors des belles solitudes de mes expéditions et loin de ces pierres que j’aime tant.

Si j’ai cru devoir tracer ces pages au fur et à mesure de mes étapes et au cœur même de ce qu’elles décrivent, c’est que j’ai pensé que le grand public ignorant du passé cambodgien, fasciné seulement par Angkor, y trouverait quelque intérêt, peut-être quelque émotion, plutôt que dans ces grands volumes techniques et froids d’un abord peu engageant.