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Page:Groslier - À l’ombre d’Angkor, 1916.djvu/92

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tous les motifs précédents répétés, et les cigognes rêvent près de déesses qui sourient.

Je ne mentionne pas les ébrasements des cinq cents fenêtres semblables à celui des portes ; les baies qui sont pourvues de colonnettes tournées et ornées ; les frises courant à hauteur d’homme, comme des tapisseries tendues ; les quatre cents mètres de soubassement de la chaussée d’accès ; l’ornementation plus chargée encore de l’entrée monumentale, celle des édifices secondaires, ni les lotus des chapiteaux, ni ceux des escaliers, ni les lions des assises, ni les Nagas des avenues : je passe sous silence les tympans d’angles, la décoration qui longe parallèlement en haut et en bas les bas-reliefs — afin de rester, malgré cette énumération étonnante, au-dessous de la vérité.

Mais je tiens à dire que toutes les portes étaient fermées de doubles vantaux en bois et sculptés. Toutes ces interminables galeries ayant été plafonnées de caissons ornés de larges rosaces, il a disparu une décoration qui, en surface et en quantité de bois travaillé dépasserait certainement et pour Angkor Vat, seulement, celles des stalles, chaises, bas-côtés que l’on pourrait trouver dans toutes nos