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Page:Guèvremont - Marie-Didace, 1947.djvu/128

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MARIE-DIDACE

Aux yeux de Didace Beauchemin, la mort de Péloquin représentait plus que la mort d’un homme, c’était le commencement de la fin, un signe des temps : l’effritement d’un pan de l’ancienne paroisse, le raisonnement imbécile de la jeunesse, les changements dans la migration des canards que la civilisation refoulait plus au nord, d’année en année, le poussaient au dos, comme pour le précipiter plus tôt dans la fosse.

— Où c’est que tu vas sur c’t’erre-là ? demanda l’Acayenne.

— D’abord prier le bon Dieu au corps… Puis parler. Parler, torriâble ! avec du monde de mon temps, puis du monde de ma race !