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Page:Gustave Moynier - Etude sur la convention de Genève pour l'amélioration du sort des militaires blessés dans les armées en campagne (1864 et 1868).djvu/196

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CHAPITRE II.

trouvait, à se rendre d’abord à Carlsruhe, pour y prendre des ordres. Le 26 au matin, il se mit en route, traversant plusieurs villages occupés par les Prussiens, et parvint à Boxberg sans avoir été l’objet d’aucune agression.

Le 27 au soir, une section de l’hôpital de campagne arriva encore à Tauberbischofsheim avec toutes ses voitures attelées, et cet hôpital ne fut l’objet d’aucune contestation de la part des Prussiens, bien que ce fût plusieurs jours avant la conclusion de l’armistice, et que, d’après les dispositions de la Convention de Genève, le matériel des hôpitaux de campagne ne fût pas compris alors dans le bénéfice de la neutralité.

« Les Prussiens, ajoute M. de Corval, n’ont point paru regarder comme dangereux notre séjour en dedans de leurs lignes, parce qu’ils savaient fort bien que nous avions tout autre chose à faire qu’à compter leurs troupes et à épier leurs positions. »

Art. 4. Le matériel des hôpitaux militaires demeurant soumis aux lois de la guerre, les personnes attachées à ces hôpitaux ne pourront, en se retirant, emporter que les objets qui seront leur propriété particulière.