Aller au contenu

Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les palais de l’empereur. On la cultive dans les provinces de Kang-won, Ham-kyöng et Pyöng-an.

Le Coréen est omnivore. Les oiseaux de l’air, les bêtes des champs, les poissons de la mer, rien ne lui semble mauvais. La viande de chien est très recherchée à certaines époques ; le porc et le bœuf, dont on n’a pas tiré le sang, volaille et gibier — les oiseaux cuits sans être vidés ni dépouillés des abatis, en leur laissant la tête et les pattes — le poisson séché au soleil et qui empoisonne, tout lui semble bon. La cuisson n’est pas toujours nécessaire ; une espèce de petit poisson est mangée crue, avec une sauce piquante. D’autres friandises sont les algues séchées, les crevettes, le vermicelle, que les femmes font avec de la farine de sarrasin et du blanc d’œuf, les graines de pin, les bulbes de lis, le miel, le blé, l’orge, le millet, le riz, le maïs, les pommes de terre et tous les légumes des potagers occidentaux et orientaux. La liste s’étend bien davantage encore.