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Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/19

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Renforts qui doivent rejoindre : Gremyashtchi, Amiral-Nakhimoff ; Aurora, Amiral-Korniloff ; Otrajny, Dmitri-Donskoi ; Almaz.

Les canonnières à cette station sont au nombre de neuf, les destroyers dix-huit, et les transports six. Treize destroyers doivent rejoindre.

Voici la comparaison de cette flotte, y compris les renforts, avec la force éventuelle du Japon :

Cuirassés d’escadre. Croiseurs.
Russie 10 21
Japon 7 26

Le Japon ayant besoin d’une partie de ses croiseurs pour protéger ses côtes, la Russie devient numériquement supérieure sur mer. En plus, la Russie a une puissante flotte auxiliaire, consistant en dix vapeurs de la Compagnie de Navigation de la mer Noire, dont la plupart ont été construits sur les chantiers de la Tyne et font en moyenne quatorze nœuds. L’Association russe de la Flotte Volontaire comprend douze navires construits sur les chantiers de la Tyne et de la Clyde. Ils sont également à la disposition des autorités.

Contre cet ordre de bataille, les Japonais peuvent mettre en ligne des navires de dimension et de déplacement égaux ; pour ce qui est du poids réel du métal, le désavantage est du côté des Japonais, mais pour l’épaisseur de la cuirasse, il y a peu de différence. À côté de cette égalité comparative des deux flottes ennemies, il ne faut pas oublier le grand avantage qui dérive pour le Japon de la facilité qu’il a de se servir de ses ports fortifiés comme bases navales. Ceci est vraiment d’une telle importance que la connaissance de ce fait pourrait l’amener à risquer toutes ses forces dans un seul engagement. En outre, le Japon trouvera dans la marine