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Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/239

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CHAPITRE XIV


LES PORTS À TRAITÉ (suite). — WI-JU. — SYON-CHYON-PO. — CHIN-AM-PO.
PYONG-YANG. — KUN-SAN. — SYONG-CHIN.


Les ports dont il me reste à parler n’ont pas encore acquis une importance commerciale qui permette d’en faire grand cas. Ils prouvent néanmoins avec quel esprit d’initiative les Coréens ont eu réponse aux demandes qui leur furent faites.

Jusqu’ici, le commerce de la Corée, grâce à des ports francs plus nombreux, a été plus prospère dans le nord de la presqu’île que dans le sud. Mais, en ajoutant à la liste des ports à traité Syong-chin sur la côte nord-est, et, sur la côte ouest, Chin-am-po (avec Pyong-yang, naguère capitale de la Corée, aujourd’hui la troisième ville de l’empire) on a grandement favorisé le développement commercial des marchés presque inconnus de la Corée septentrionale. Dans l’intérêt du commerce des provinces méridionales de l’empire, on a créé cependant sur la côte ouest le port de Kunsan, en même temps qu’on ouvrait, en 1899, Syong-chin, sur la côte nord-est. Ce port est situé entre Chemulpo et Mok-po, à l’embouchure de la rivière Keum, limite naturelle qui sépare les deux provinces de Chyol-la et de Chyung-Chyong.