Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/246

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vents règnent au printemps, mais, en somme, le climat est plus tempéré, en toutes saisons, que celui de Won-san.

Le port est situé près du quarante et unième parallèle, faisant presque face au nord-est, à mi-chemin entre Won-san et Vladivostok. Le vent qui domine, hiver comme été, souffle du sud-ouest. C’est seulement dans les moments de troubles atmosphériques, peu fréquents dans ces parages, qu’un vent du nord-est rend le mouillage peu sûr, et force les navires à changer leurs amarres et à se porter à l’extrémité nord-est de la baie, où la pointe de Sarako leur offre un abri. À deux cents mètres du rivage, on a cinq brasses d’eau. La hauteur des grandes marées est d’environ deux pieds. Il n’existe aucun obstacle à la construction d’un débarcadère et d’un port. Quand le port fut ouvert, la ville indigène se composait de quelques huttes. Depuis, on a bâti environ 250 maisons, et d’autres sont en construction. Il est probable que, dans un court laps de temps, Syong-chin supplantera la ville voisine de Im-myong, comme marché. La colonie étrangère est représentée par un consul japonais et son personnel, une force de police et des employés de poste, un maître d’école, un expéditeur et des ouvriers, tous Japonais. Un médecin anglais, appartenant a la Mission canadienne, y réside avec sa famille. La seule maison étrangère construite dans les limites de la colonie est celle occupée par le consul japonais.