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Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/321

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ANNÉE JUIN JUILLET AOÛT TOTAL
1898… 4.5 10.0 11.0 25.5
1899… 8.5 7.5 6.7 22.7
1900… 2.0 6.2 4.5 12.7
1901… 0.3 2.7 1.1 4.1


Dans un pays où on cultive le riz, comme la Corée, il est essentiel qu’une quantité suffisante de pluie tombe pendant les trois mois d’été pour permettre au riz de semence d’être transplanté, et au grain de mûrir. En 1901, à cause du manque d’eau, la plus grande partie du riz de semence ne put être transplantée, et il se dessécha.

Il est naturellement inévitable que l’une des conséquences immédiates de la famine soit un accroissement de mortalité dans tout le pays. La misère, à laquelle des milliers de Coréens furent réduits, affaiblit à tel point leur constitution que, dans beaucoup de cas, ceux qui avaient eu la chance de ne pas mourir de faim demeurèrent affaiblis. Nombreux furent ceux que l’épuisement résultant de leurs privations disposa particulièrement à la maladie. Ceci fut plus spécialement le cas pour les districts de l’intérieur.

En temps ordinaire, la malaria est peut-être la maladie la plus commune en Corée. Elle sévit dans toute la contrée, mais elle est plus étroitement localisée dans les régions où les champs de riz sont nombreux. La petite vérole règne d’une façon presque constante et se déclare sous forme d’épidémie à des périodes très rapprochées l’une de l’autre. Presque tous les adultes et la plupart des enfants au-dessus de dix ans l’ont eue. La lèpre est assez générale dans les provinces méridionales, mais elle se répand très lentement. Cette maladie présente tous