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Page:Hamilton - En Corée, esquisse historique.djvu/90

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VOILE DIT Chang-ot

rues pendant le jour. Le degré de leur réclusion dépend du rang qu’elles occupent dans la société. D’une façon générale, les barrières sociales qui séparent les trois classes sont ici bien définies. Les yang-ban ou nobles sont naturellement la classe dominante. La femme des hautes classes vit assez comme la femme indoue dans le zenana ou gynécée ; depuis l’âge de douze ans, elle n’est visible qu’aux gens faisant partie de la maison et à ses proches parents. Elle se marie jeune, et à partir de là ses connaissances parmi les hommes ne dépassent pas le cinquième degré de cousinage. Elle peut faire visite à ses amies, portée en chaise fermée par quatre porteurs. Elle va rarement à pied, mais si elle le fait, son visage est invariablement voilé dans les plis du chang-ot. Les femmes de la classe moyenne sont soumises à peu de restrictions quant à

DANSEUSES CORÉENNES