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Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/14

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den, qui a esté environ huict ans, en ce pays là, en deux voyages qu’il y a faits (car, comme il l’a dit, il partit au premier 1547. et revint en 1555., la même annee que Villegagnon s’embarqua pour y aller ; et deux ans avant que nous y arrivissions), ayant esté détenu prisonnier plus de six mois par les Tououpinambaoults qui l’ont voulu manger plusieurs fois, mesme ceux que j’ai cognus depuis, nom par nom, aux environs de la rivière de Geneure, qui estoyent nos alliez et ennemis des Portugais, avec lesquels Jean Staden estoit quand il fut prins, comme il les descrit, je remarquai qu’il en parloit du tout à la vérité ; bien aise aussi que je fus, de ce qu’ayant mis mon histoire en lumière, plus de huict ans avant que j’eusse jamais ouy parler de Jean Staden, moins qu’il eust voyagé en Amérique, je vis que nous avions si bien rencontré en la description des Sauvages Bré-