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Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/181

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voudront me faire du mal. Ces paroles les effrayèrent, et je remerciai Dieu de la grâce qu’il me faisait.

Je prie le lecteur de vouloir bien faire attention que je raconte tout ceci, non pas pour m’amuser à dire des choses extraordinaires, mais pour faire éclater les merveilles que Dieu a faites à mon égard.

Cependant le temps qu’ils avaient fixé pour commencer la guerre s’approchait, et il y avait déjà trois mois qu’ils s’y préparaient. J’espérais qu’en partant ils me laisseraient seul au village avec les femmes, et que j’en profiterais pour m’échapper.