Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
ment, dans leur langue, namhibeya. Elles les font souvent avec l’espèce de coquillage nommé matte pue.
Elles prennent ordinairement des noms d’oiseaux, de poissons et de fruits. On ne leur en donne qu’un à leur naissance ; mais chaque fois que les hommes tuent un prisonnier, les femmes prennent un nom de plus.
Ils se cherchent la vermine les uns aux autres et la mangent. Je leur ai souvent demandé pourquoi ils le faisaient, et ils m’ont toujours répondu : « Ce sont nos ennemis, et nous les traitons comme les autres. »
Il n’y a pas chez eux de sages-femmes. Quand une indienne est en mal d’enfant, le premier venu, homme ou femme, accourt à son aide ; et je les ai souvent vues sortir le quatrième jour après l’accouchement.