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Page:Haraucourt - L’Âme nue, 1885.djvu/125

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LA VIE EXTÉRIEURE.

Puis, suspendu dans les glissantes perspectives,
Entre les brumes d’or et les vagues natives
L’archipel, étageant ses rocs et ses îlots,
Fuit, large ; et jusqu’au loin, les fins rubans des dunes
Se pressent comme un vol d’aigles aux ailes brunes
Qui planent lourdement sur le sommeil des flots.