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Page:Haraucourt - L’Âme nue, 1885.djvu/224

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MIDI.








L’AXE


à félicien rops




Des larmes, des serments, des vœux, des mandolines,
Des extases pour un frisson de mains câlines ;
Des fêtes, des joyaux et des bouquets fanés ;
De longs soupirs d’angoisse autour des nouveau-nés ;
Des rires sans raison, des baisers aux étoiles,
Et des râles d’amour sous la rondeur des toiles ;
Des rêves d’un instant et des douleurs sans fin,
De lourds remords noyés dans les oublis du vin,
Des duels, des spadassins essuyant leur rapière
Et des vieillards en deuil pleurant sur une pierre ;

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