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avenues ou qui se passeront dans le royaume ; comme aussi de toutes les impressions commerciales, qui étaient le privilége de son Bureau d’adresse ; et de plus il lui permettait de faire imprimer et vendre le tout où et par qui bon lui semblerait, c’est-à-dire, d’avoir une imprimerie à lui, des colporteurs à lui, etc.


Nous n’avons pas trouvé trace de ces Gazettes imprimées en concurrence de celle de Renaudot. La Bibliothèque impériale possède seulement quelques parodies, très-plates et très-insignifiantes, dont nous nous bornerons à citer les titres :

« Nouvelles des quatre parties de l’autre monde. — Les vieilles nouvelles des quatre parties de l’autre monde, sans date pour la différence de leur calendrier au nôtre, sont arrivées à notre bureau, dédiées aux mondains curieux. In-4o. »

« Gazette et Nouvelles ordinaires de divers pays lointains. — De la boutique de M. Jacques Vaulemenard, musicien ordinaire de la Basse-Andalousie, le 9 janvier 1632. In-4o. »

« Le Courrier véritable. — Du bureau des postes établi pour les nouvelles hétérogènes, le dernier jour d’avril 1632. In-4o. »

« Le Courrier véritable arrivé en poste. — On le vend à l’enseigne du Divertissement Nocturne, rue du Mauvais-Passage. (1633), in-4o. »

« L’Anti-Gazette et nouvelles arrivées en l’année présente par tous les royaumes et provinces de l’Europe. » (Le titre de départ porte : L’Anti-Gazette sur le nez de Renaudot.)


Il y eut pourtant, à n’en pas douter, de nombreuses contrefaçons de la Gazette, mais on com-