premier ministre qu’il s’attaque alors, il n’a pour lui que des caresses et des flatteries ; c’est contre le prince de Condé que sont dirigées ses imprécations et ses railleries. Le nouveau Courrier fut soigneusement expurgé de toutes les petites injures qu’il contenait précédemment contre Mazarin ; les vers favorables à la cause du Parlement furent effacés ou retournés ; enfin cette nouvelle édition s’enrichit de nombreuses variantes dans le genre de celles-ci :
Et que, vu que le Cardinal
Est seul auteur de tout le mal
Et de la misère présente,
Dont on a preuve suffisante…
Et parce que le Cardinal
Leur semblait l’auteur de ce mal,
Qui depuis, par son ministère,
Leur a bien prouvé le contraire.
Autre variante ; il s’agit de la milice bourgeoise.
COURRIER FRANÇAIS.
Le samedi, neuf dudit mois, |