Aller au contenu

Page:Haurigot - Excursion aux Antilles françaises, 1890.djvu/180

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
172
LES ANTILLES FRANÇAISES.

loupe en produit environ de 7 à 800.000 kilogrammes par an[1].

C’est dans les caféières que pousse, sans frais ni soins particuliers, une orchidée odorante, que la suavité de son parfum fait rechercher pour la confiserie, les liqueurs, les entremets, etc. Nous avons nommé la vanille, que tout le monde connaît. La Guadeloupe, qui en produit chaque année pour près de 200.000 francs, trouverait là une précieuse ressource, si les planteurs voulaient bien laisser complètement de côté le vanillon et consacrer quelques soins intelligents à la vanille du Mexique.

La canne à sucre est aujourd’hui la base presque unique sur laquelle repose la fortune des Antilles : base bien chancelante, hélas ! et qui

  1. Récompenses à l’Exposition universelle de 1878 à médaille d’or à M. Beleurgey ; médaille d’argent : MM. Le Dentu ; médaille de bronze à M. Longueteau, etc. Nous prions le lecteur de se reporter aux détails que nous avons déjà donnés en étudiant la Martinique, à la fin du chapitre III.