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Page:Haurigot - Excursion aux Antilles françaises, 1890.djvu/188

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LES ANTILLES FRANÇAISES.

fumée, et le directeur, le sucrier, comme on le nomme, escompte en espérance les produits de sa récolte[1]. »

Jusqu’en 1843, on ne voyait aux Antilles que des habitations-sucreries, récoltant la canne et la transformant en sucre, accomplissant à la fois la production agricole et le travail industriel.

Le tremblement de terre de cette année terrible en détruisit un grand nombre, et c’est lorsqu’il s’agit de les reconstruire qu’on introduisit et généralisa les moulins à vapeur. Et ceci produisit une véritable révolution, qui n’avait pas été prévue dans toutes ses conséquences.

Cette entreprise fut vigoureusement poussée par une Société anonyme, patronnée par le gouvernement, la Compagnie des Antilles.

C’est elle qui établit les premières usines cen-

  1. La nature de cet ouvrage nous oblige à nous borner à ces détails sommaires ; nous renvoyons les lecteurs curieux d’en avoir de plus circonstanciés aux mémoires et rapports de MM. Jules Baillet et A. de La Valette.