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Page:Haurigot - Excursion aux Antilles françaises, 1890.djvu/244

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LES ANTILLES FRANÇAISES.

Saint-Barthélemy, cependant, est susceptible de développement à ce point de vue, et l’île a joui pendant un temps d’une certaine richesse. Si, dans la dernière période, elle coûtait annuellement 68.000 fr. à la Suède, en revanche, de 1812 à 1816, elle a payé à la métropole un tribut de 486.575 rixdalers, et de 1819 à 1830, elle lui en a encore envoyé 291.294. Grâce aux avantages qu’offre la proximité de la Guadeloupe et de la Martinique, il serait possible de faire renaître cette ère de prospérité. Il faudrait pour cela : 1° encourager vigoureusement la culture du tabac d’une part, et d’autre part la pêche, notamment celle de la tortue ; il faudrait aussi avancer des capitaux qui permissent l’exploitation des mines de zinc et de plomb, car on a récemment découvert de riches filons de ces deux métaux.