Aller au contenu

Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 10.djvu/122

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
125
DE L’HOMME.


SECTION VII.

Les vertus et le bonheur d’un peuple sont l’effet, non de la sainteté de sa religion, mais de la sagesse de ses lois.




CHAPITRE I.

Du peu d’influence des religions sur les vertus et la félicité des peuples.

Des hommes plus pieux qu’éclairés ont imaginé que les vertus des nations, leur humanité, et la douceur de leurs mœurs, dépendoient de la pureté de leur culte. Les hypocrites,