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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 11.djvu/123

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DE L’HOMME,

autres, ne nécessite pas les peuples à charger certains hommes et certains corps de leur interprétation ? Si les hommes et les corps chargés de cette interprétation ne peuvent point, en changeant insensiblement ces mêmes lois, en faire les instruments de leur ambition ? Si l’expérience enfin ne nous apprend pas que par-tout où il y a beaucoup de lois il y a peu de justice ?

17°. Si, dans un gouvernement sage, on doit laisser subsister deux autorités indépendantes et suprêmes, telles que la temporelle et la spirituelle ?

18°. Si l’on doit limiter la grandeur des villes ?

19°. Si leur extrême étendue permet de veiller à l’honnêteté des mœurs ? Si, dans les grandes villes, on peut faire usage du supplice si salutaire