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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 12.djvu/141

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DE L’HOMME,

lation et d’une parfaite éducation ; c’est, comme je l’ai d"ja dit, de subdiviser ces mêmes empires en un certain nombre de républiques fédératives, que leur petitesse défende de l’ambition de leurs concitoyens, et leur confédération de l’ambition des peuples voisins.

Je ne m’étendrai pas davantage sur cette question. Ce que je me suis proposé dans cette section c’est de donner des idées nettes et simples de l’éducation physique et morale ; de déterminer les diverses instructions qu’on doit à l’homme, au citoyen, et au citoyen de telle profession ; de désigner les réformes à faire dans les gouvernements ; d’indiquer les obstacles qui s’opposent maintenant aux progrès de la science de la morale ; et de montrer enfin que, ces obstacles levés, on auroit presque en entier