même jusqu’à présent poser les bornes précises des deux autorités ?
L’Europe nie maintenant l’infaillibilité de l’église ; mais elle n’en doutoit point lorsque le clergé transportoit aux Espagnols la couronne de Montézume, qu’il armoit l’occident contre l’orient, qu’il ordonnoit à ses saints de prêcher des croisages, et disposoit enfin à son gré des couronnes de l’Asie. Ce que l’église put en Asie elle le peut en Europe. Quels sont d’ailleurs les droits réclamés par le clergé ? ceux dont on joui les prêtres de toutes les religions.
Lors du paganisme, les dons les plus magnifiques n’étoient-ils pas portés en Suede au fameux temple d’Upsal ? les plus riches offrandes, dit M. Mallet, n’y étoient-elles point, dans les temps de calamités publiques ou particulieres, prodiguées aux druides ? Or,