Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/126

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beaux de son poëme. Avant d’aller plus loin, et pour mieux pressentir le goût du public sur un talent qu’il avoit négligé depuis long-temps, il voulut avoir l’avis de Voltaire, qui ne l’avoit jamais flatté. Il lui envoya des morceaux qu’il avoit refaits, et mourut avant la réponse. Son poëme devoit avoir six chants. C’est effectivement en six chants qu’il fut imprimé aussitôt après sa mort, sur un manuscrit mal en ordre resté depuis vingt ans en des mains étrangeres. Il importe peu de savoir comment il fut publié ainsi défiguré. L’auteur ne l’a retouché que pendant les deux derniers mois de sa vie ; mais