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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/157

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LETTRE IV.

Je voie, mon charmant ami ; que je vous avois écrit d’assez mauvais vers, et qu’Apollon n’a pas voulu qu’ils vous parvinssent. Ma lettre étoit adressée à Charleville, où vous deviez être ; et j’avois eu soin d’y mettre une petite apostille, afin que la lettre vous fût rendue, en quelque endroit de votre département que vous fussiez. Vous n’avez rien perdu ; mais moi j’ai perdu l’idée que vous aviez de mon exactitude. Mon amitié n’est point du tout négligente ; je vous aime trop pour être paresseux avec vous. J’attends, mon bel Apollon, votre ouvrage avec autant de vivacité que vous le faites. Je comptois vous envoyer de Bruxelles ma nouvelle édition de